Depuis peu, l’adjoint de Gentili a vu son rôle s’élargir. Pour l’heure, ça n’a rien changé côté résultats.
Dans le flou ambiant qui entoure la situation du club, il existe néanmoins une certitude : Baptiste Gentili et Philippe Anziani, dont les contrats en juin ne seront très probablement pas renouvelés, finiront l’exercice en cours. Waldemar Kita les ayant confirmés à leur poste vendredi soir dans les coulisses de la Beaujoire. Dans le contexte économique actuel, peut-être ne pouvait-il pas faire autrement…
En attendant, depuis quelques jours, un rééquilibrage des fonctions a été entrepris. Le second nommé, très respectueux du premier cité à qui il doit sa venue au club - pas question donc de le trahir -, a pris du galon.
« Si je prends plus d’importance dans le discours, dans ce que l’on fait ? Non, rétorquait après Reims (1-1) Philippe Anziani. Moi j’essaie de travailler. On m’a demandé d’être un peu plus présent. Je peux certainement apporter. Tout le monde a besoin aujourd’hui de se serrer les coudes, d’écouter l’autre. »
Baptiste Gentili, irrité par les récents commentaires faits à son sujet (cf. possible éviction), explique le sens de cette démarche.
« C’est nous qui avons décidé ça mais il y a déjà pas mal de temps. On en a parlé au président qui nous a encouragés à le faire. Ce n’est pas plus compliqué. J’ai déjà fait ça lorsque j’étais à Ajaccio, dans une période difficile. À savoir prendre un peu de recul, un peu à l’anglaise… Ceci pour, justement, qu’il y ait un renouveau dans la tête des joueurs. Qu’ils n’entendent pas toujours le même truc. »
Qu’en est-il au quotidien ? « Par exemple, justifie le Corse, lors des séances d’entraînement, je laisse faire un peu plus Philippe. J’interviens à la fin ou quand cela me semble bon de le faire. Si vous voulez, il mène sa séance comme le font les Anglais. Voilà. »
En fait, la mue n’a pas été radicale. Auparavant, Anziani prenait en effet déjà part aux différents exercices proposés.
« Il y a un léger changement, reconnaît un joueur en off. Le plus notable ? Philippe suit les matches des tribunes depuis 3-4 journées et vient nous livrer son sentiment à la mi-temps. »
Le président n’hésitant alors pas - on l’a vu devant Metz ! - à lui glisser au passage une ou deux consignes dans l’optique du second acte…
« On essaie (sous-entendu d’innover), résume, un brin irrité, « Bapti ». Après, bien ou mauvais, c’est ça qui me gène. À un moment donné, on dirait qu’on est là, qu’on subit les choses. Non ! On va tout faire pour que ce soit bien. » Si l’intention demeure louable, cela ne s’est toujours pas matérialisé en terme de points sur le terrain. À bientôt l’essai transformé ?
Presse-Océan
Gentilli prend même pas sa responsabilité --' ..
Si Gentilli pars apres ça va parler sur lui
Déjà que ça a un peu commencer ..