NDY ASSEMBE (6 sur 10). Pas le temps de prendre la température. Au bout de 25 secondes, il a dû contrer un ballon de Benezet qui filait tout droit dans les filets. Bien placé, au retour des vestiaires, sur un tir côté gauche de M'Changama, puis, trois minutes plus tard, sur un cafouillage dans la surface. Solide, il a évité le pire dans la dernière demi-heure.
PEREIRA (6). Plus discret qu'à l'accoutumée (pourquoi s'échiner à monter quand l'objectif premier est de décrocher le nul), il a eu les gestes défensifs qu'il fallait. Passeur décisif sur le deuxième but.
SASSO (5). Son déséquilibre dans les premières secondes aurait pu coûter cher. Pas le meilleur moyen pour se mettre en confiance. Une faute à l'entrée de la surface sur Gigliotti (7e), des relances précipitées, on l'a connu plus inspiré. Il a eu la présence d'esprit de se reprendre.
VIVIAN (4,5). A l'exception d'un petit passage à vide de quelques minutes au milieu de la première période, il a assumé son rôle de patron dans l'axe. Jusqu'à cette 56e minute, où, ratant son dégagement, il laisse M'Changama filer seul devant Ndy Assembe.
TIXIER (5). De retour à gauche, il a eu un grand mérite : permettre à Cissokho d'évoluer un cran plus haut.
KEITA (4,5). Trente premières minutes ratées, ponctuées de ballons perdus.
GAKPE (6,5). Plutôt malin pour se défaire du défenseur, il a offert un ballon décisif à Cissokho, avant de marquer le but de l'espoir à la 85e.
TREBEL (4,5). Moins en vue que la semaine dernière, il a vu beaucoup de ballons lui passer enter les pieds ou au-dessus de la tête. Bousculé physiquement, il n'a cependant jamais refusé le contact.
VAINQUEUR (4,5). Utile quand il s'est agi de combiner et d'accélérer, il a alterné sobriété (une qualité) et excès de zèle. Une deuxième période moins consistante.
CISSOKHO (6). C'est un doux euphémisme de dire qu'il est beaucoup plus à sa place dans l'entrejeu qu'en défense. Encore un peu léger dans les duels, il a joué plus libéré qu'il y a une semaine. Sa combinaison avec Gakpé, qui lui a permis d'inscrire son premier but, en est la preuve.
DJORDJEVIC (5). Difficile de reprocher quoi que ce soit à un joueur qui a été sevré de ballons. Isolé, il a eu l'intelligence de ne pas répondre à l'engagement physique, parfois à la limite de la provocation, des défenseurs nîmois.