Laurent Blanc binationalité

Vous en avez entendu parler ?

Oui. On ne sait pas grand chose de cette histoire...

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Au coeur du cyclone après la publication du compte-rendu de la réunion du 8 novembre dernier par le site Mediapart, au cours de laquelle il a tenu des propos maladroits qui prêtent à polémique une fois sortis de leur contexte, Laurent Blanc est aujourd'hui un "homme très marqué", a fait savoir le président de la FFF, Fernand Duchaussoy. Par le biais d'un communiqué, le sélectionneur tricolore, comme nous vous l'indiquions hier, s'est excusé mais ne supporte pas d'être taxé de racisme. "Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse. Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas", a réagi le sélectionneur tricolore, qui a fait le choix de ne plus s'exprimer avant la semaine prochaine.

Moi perso je m'en fou si y'a des noir,des blancs des arabes on est tous égaux du moment qu'il fond du bons !
Perso sans noir ou d'arabe l'équipe de France aurai jamais gagner la coupe du monde en 1998 et serai rien donc faut pas dire ça..

Sa fais gaver d'histoires ce truc..

Le problème est beaucoup plus complexe que ça. Ils veulent mettre des quotas car des joueur font leur classes dans les équipes de jeunes de la France et après choisissent leur autre nationalité pour jouer en équipe A. Cependant, la formation du joueur a un coup et c'est la FFF qui paie. Alors pourquoi ne pas éxiger une indemnité de la part du pays choisit par le joueur ?

Citation :

L'affaire des quotas discriminatoires continue de faire beaucoup de bruit. Marqué par cette histoire, Laurent Blanc a tenu à s'excuser pour ses propos. En attendant qu'une commission d'enquête examine les faits, le sélectionneur tricolore a reçu de nombreux soutiens, notamment de l'association Foot Solidaire, par la voix de son fondateur Jean-Claude Mbvoumin, qui lutte contre le trafic et l'exploitation des jeunes joueurs africains. "Foot Solidaire est au courant de la réflexion que mène Laurent Blanc depuis sa nomination, pour modifier les critères de recrutement et de formation des jeunes joueurs, a indiqué son fondateur sur RMC. En effet, les bons résultats de la sélection d'Espagne et du FC Barcelone interrogent les techniciens du monde entier. L'aspect technique revient donc logiquement au centre du jeu, au détriment des qualités athlétiques. Le recentrage voulu par le sélectionneur national est donc justifié, d'un point de vue technique, mais n'a rien à voir avec un acte de racisme." Ce que tente désespérément de faire comprendre le sélectionneur tricolore. (Par Pierre-Damien Lacourte)

Maxi foot

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Sélectionné en équipe de France de jeunes puis international sénégalais avec les grands, Jacques Faty (27 ans, 24 matchs et 1 but en L1 cette saison) se retrouve au coeur du problème des quotas discriminatoires. Pour le défenseur sochalien, il n'a jamais été question de "race ou de quota" à l'INF Clairefontaine. "J'étais à Clairefontaine, j'étais en équipe de France jeunes, j'ai rapporté un titre mondial. J'ai fait le choix du Sénégal car l'équipe de France n'allait pas m'appeler dans les années proches. Je n'ai pas connu, à Clairefontaine, un joueur avec deux nationalités, qui ne voulait pas d'abord jouer pour la France. Le but de la presse est de choquer mais en tant que footballeur, j'essaye de prendre de la hauteur, a fait savoir l'ancien Marseillais sur RMC. A Clairefontaine, on m'a toujours dit de préférer la technique. On n'a jamais eu de problème de race ou de quota." Un soutien pour le DTN, François Blaquart, marqué après sa suspension. (Par Pierre-Damien Lacourte)

Maxi foot

Citation :

sélectionneur de l'équipe de France de football Laurent Blanc a présenté ses excuses pour ses propos de 2010 rapportés par le site Mediapart, où il se disait favorable à des quotas de joueurs binationaux dans les centres de formation.

Il ajoute cependant qu'il n'a jamais voulu diminuer le nombre de joueurs noirs ou arabes dans le football français mais dit avoir seulement voulu préparer l'avenir.

"Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse", lit-on dans un communiqué publié sur le site de la Fédération française de football.

"Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas", ajoute-t-il.

Tout le débat de la réunion où les propos ont été tenus portait, dit-il, portait sur le "lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu".

"Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne équipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances", assure-t-il.

Bourse.com

Citation :

L'attaquant du Real Madrid Karim Benzema, qui a avoué lundi ne pas avoir trop «suivi» l'affaire des quotas de binationaux qui secoue le football français, a néanmoins apporté son soutien au sélectionneur Laurent Blanc.

«Je n'ai pas trop suivi ça (l'affaire des quotas) à la télé, j'en ai un peu entendu parler. C'est vrai que c'est quand même un scandale», a déclaré Karim Benzema à Barcelone lors de la conférence de presse organisée à la veille de la demi-finale retour de Ligue des champions entre le Barça et le Real.

«Après, tout ce qui s'est dit sur le sélectionneur Laurent Blanc... je ne pense pas que ce soit quelqu'un de raciste en tout cas. C'est un très très bon entraîneur mais je ne peux pas me mettre au milieu», a-t-il ajouté.

La ministre des Sports Chantal Jouanno a affirmé lundi à l'AFP n'avoir «jamais demandé la tête de Laurent Blanc», qui a pris part à la discussion controversée dans l'affaire des quotas de binationaux et des critères de sélection révélée par le site Mediapart.

Ouest France

Yen n'a qui veule leur place en equipe de france !!

I parait que Laurent Blanc refléchis si il reste!

Citation :

La ministre des Sports, Chantal Jouanno, a confirmé, ce mercredi, que Mohamed Belkacemi, conseiller technique national chargé des quartiers à la Fédération française de football, était bien l'auteur de l'enregistrement à l'origine de l'affaire des quotas de la FFF, révélée par Mediapart en fin de semaine dernière.

ouest france

Citation :

«Pourquoi être resté silencieux une semaine et pourquoi parler maintenant ?
D'abord, franchement, je ne pensais pas que ce débat prendrait cette ampleur. J'attendais de voir. Et quand on voit justement cette folie, ces amalgames... Alors oui, il y a des vrais sujets de fond, des sujets qui me touchent réellement, mais il y a aussi un mauvais procès vis-à-vis de Laurent Blanc. (...)

Justement, estimez-vous que les propos de Laurent Blanc sont discriminatoires ?
Non, et concernant Laurent, on va faire simple et clair : je le connais bien, il n'est bien sûr pas raciste. (...) Je vais même plus loin : il ne raisonne jamais comme ça car ce n'est pas un sujet pour lui ! Je pense que c'est d'ailleurs comme ça qu'il s'est fait emmener dans une discussion équivoque. (...) Lolo, c'est quelqu'un de spontané, qui parle ouvertement, qui ne pense pas une seconde que ses propos peuvent être mal interprétés... et clairement, là, ses propos ont été non seulement très maladroits, mais en plus, ils venaient dans une discussion où d'autres expressions étaient très limites, comme ce mot de «quota».

Lui avez-vous parlé ?
Bien sûr. Je voulais comprendre le contexte de cette réunion.
(...)

Doit-il quitter ses fonctions de sélectionneur ?
Bien sûr que non. Mais je peux vous dire qu'il était très, très touché. Je pense qu'il a commencé à faire un super boulot. Et qu'il a un vrai projet ! Il faut laisser les choses à leur place, ce serait fou qu'il parte à cause de cela. Il doit continuer.
«L'IDÉE DE SÉLECTIONNER VOIRE DISCRIMINER DES GAMINS EN FONCTION DE CE STATUT BINATIONAL EST POUR MOI ABERRANTE»
L'idée que les bi-nationaux posent problème induit la notion de rentabilité de la formation. Qu'en pensez-vous ?
Pour moi, ce n'est pas un problème, justement. Par contre, il y a des sujet de fond sur lesquels on doit réfléchir : sur la détection, la philosophie de jeu, la façon dont on construit la formation des jeunes. Bien sûr que dans le sport de haut niveau, on parle de performance, de rendement ! Mais l'idée de sélectionner voire discriminer des gamins en fonction de ce statut binational est pour moi aberrante. (...)

Vous êtes le symbole de la France black-blanc-beur qui gagne. A l'inverse, avez-vous senti du racisme après la finale de 2006 ?
Non. Mais encore une fois, ce black-blanc-beur est une invention médiatique, après coup. Nous, on se voyait comme un groupe de copains, et justement notre force, c'était ce mélange : black, blanc ou beur, ce n'était pas un sujet pour nous. On était les meilleurs à chaque poste, point.»

Propos recueillis par Fabrice JOUHAUD

lequipe